Ciao 93

J'ai découvert ce plat sous un goût tout-à-fait nouveau. La cuisson était très différente de celle d'un four de cuisinière, et ce même avec la cuisinière à bois. Il y a eu un concours de circonstances qui a contribué à un résultat succulent. 

Je n'ai pas une recette avec des poids, je fais plutôt au feeling à chaque fois, mais je peux donner une indication sur les ingrédients que j'avais. Je n’ai pas de photo, car je n’ai que deux mains !!

17 grosses tomates qui étaient mûres à point et ce sont des tomates qui donnent beaucoup de jus, je l'ai constaté avec les salades ou les taboulés. 700 gr de chair à saucisse et un petit morceau de veau cru, Un très très gros oignon qui avaient probablement la valeur de 5 à 6 oignons moyens, aïl une très grosse botte de persil, variétés mélangées, du jardin bien sûr !:-D. Un bol environ de mie de pain rassis trempée dans du lait chaud (du bon pain du Fournil des Possibles).  Et j'ai oublié le traditionnel oeuf, mais je n'ai pas trouvé cela du tout gênant.

J'ai découpé un couvercle dans les tomates que j'ai évidées en gardant le côté de la queue. J'ai salé l'intérieur et renversé sur un grand plateau.

Une fois l'oignon, l'aïl, le veau, le persil, hachés menus au hachoir à main et le tout mélangé à la chair à saucisse, il y avait une bonne proportion d'oignon, persil, mie par rapport à la viande. j'ai ajouté aussi du poivre, mais pas de sel car il y en a au fond de la tomate et la chair à saucisse était déjà pas mal salée.

Après avoir écrasé la pulpe des tomates en pressant dans la main Je l'ai mélangée avec le lait sorti de l'essorage de la mie de pain et mélangé une partie de ce jus avec la farce et gardé le reste pour mouiller le riz. J'ai rempli les tomates de cette farce, les ai coiffées de leur couvercle, huilé les plats, déposé le riz, puis les tomates farcies et enfin ajouté le jus des tomates/lait entre les tomates.

Et enfourné !!!

Je n'ai pas de thermomètre à four, donc je ne pas donner une température, mais le four avait été bien chauffé, le plafond bien blanc, mais il avait un peu baissé en température au moment de mettre les plats. Il était donc bien chaud, mais pas très chaud comme pour cuire du pain.
Il restait un peu de braises qui se sont éteinte lorsque j'ai fermé la porte.
Laissons cuire les tomates, et pendant ce temps je vous présente le fournil : Je reviendrai plus tard pour vous parler de la cuisson.




la fumée s'échappe par là. une très belle poutre pour soutenir le manteau.



La tenaille à couper les branches, au besoin. La planche à cochon de ma grand-mère ou arrière grand-mère, pratique comme planche à découper en grande quantité, à défaut de cochon, Le vélo de mes 20 ans qui a tourné dans les col des Alpes,





maintenant il se repose en faisant des clins d'œil à Marcel Duchamp. (Mais il ne perd rien pour attendre)

L'outil multi-fonctions qui à l'origine était probablement un outil destiné à cercler les tonneaux, mais rien de certain. Dans le four à bois je l'utilise pour pousser les fagots au fond dans le four, pour enfourner, tourner et retirer les plats, et enfin à bloquer la porte fermée .



La porte du four est faite de deux planches de vieux parquet en chêne très épaisses. Elles s'emboîtent donc l'une dans l'autre pour une bonne étanchétité.



Habituellement les portes de four sont en grosse tôle, mais cette porte me convient très bien. La chaleur est bien gardée et on peut ôter et remettre les planches en utilsant une seule main. On peu aussi retirer juste la partie supérieure de la porte, pour vérifier la cuisson, ou mettre, enlever bouger un plat dans le four, avec l'autre main, donc très pratique.
ET SURTOUT !! Elles peuvent être saisies sans gant. Je n'ai pas essayé à four brûlant, en principe on a pas besoin. Elles se sont trouvées là à porté de main un jour où j'ai voulu fermer le four et elles allaient pile poil, à croire qu'elles n'attendaient que ça !  Dans ces moments-là, je ne regrette pas les heures passées avec Waël à trier tout le petit fatras des gnomes.

Je pense me construire ou me faire construire une pelle plate à pizza, puis l'investissement peut s'arrêter là côté outillage. Le thermomètre est bien pratique, mais très cher. Je verrai plus tard si j'en ai une réelle utilité. L'éclairage à installer de façon plus fixe, pour l'instant rallonges & co. Le sol peut également être amélioré... En tout cas c'est déjà largement suffisant pour l'utilisation ménagère.
Sur un mur, il y a un reste d'une peinture rupestre qui représentait un insecte. Peut-être un grillon.



Un vrai petit musée ce fournil !!