6h00 - 11h00 : Un voyage dans l'hyper-espace, ou une entrée en religion
Par Tenryu le mercredi 23 août 2006, 01:02 - Ciao 93 - Lien permanent
Le transfer entre les deux mondes fut opéré avec succès. La collaboration entre le commandant de bord et la commandante fut bonne, se relayant l'un l'autre dans le rôle de pilote et de co-pilote. Mise à part quelques remarques sur la conduite féminine, suivies par des remarques sur la lourdeur masculine, l'ambiance fut centrée, efficace et prudente.
Le précieux trésor, quant à lui, a été un modèle de sagesse, enrichissant l'atmosphère par une discusion modérée, sans bavardage excessif, ni caprice.
Dès la sortie de l'autoroute, l'air humait bon, mais la nature me plaisait pas trop. Les nuances de vert, peu nombreuses, tournaient autour d'une teinte fatiguée, et les arbres ne semblaient pas déborder de vie, certains semblaient ne pas pouvoir grandir plus que ça.
Puis, peu après 10 heures, le point à partir duquel nos rêves et la réalité vont se marier a été atteint :
Quelques kilomètres plus loin, la nature a commencé à changer : dans de gros volumes vert foncé, s'en distinguait certains argentés, d'autres plus marrons, puis, plus petits, des volumes d'un vert plus tendre. Outre cette diversité, la vigueur témoignait aussi de la santé de tout ce vivant. Les arbres étaient hauts, et certains, majestueux, devaient même être rois parmi leur peuple.
Les signes de succès de la traversée hyper-espace étant évidents, les commandants comprirent qu'ils étaient sur le point d'arriver en pays Creusois.
L'embarcation inter-monde passa par un changement discret de relief et de paysage pour aboutir aux charmes d'Aubusson, d'où ces billets ont été émis.
Commentaires
ça y est, ils sont arrivééééés !
felicitations!!!
bonne installation dans cette belle region!!!
xavier
et moi J-8 je mords !
Bonjour Xavier, bienvenue sur le blog, et merci pour tes félécitations.
Courage, Annie, il n'y a rien à faire : les jours passent tout seuls, la seule chose que tu peux faire, c'est les compter !!!
Oui, oui, Sandrine, on est bien arrivé. Et une partie de toi est arrivée aussi, puisque tu fais partie de notre voyage
J'ai, sur le blog, un modèle de base, disons-nous une « idée » plutôt, pour une bague qu' il me plairait bien d' avoir.
Comme de surcroît l'image, telle une icône, trône au-dessus d'arbres ( qui n’ont d’arbres que le nom, certes, ce qui ne les empêche pas d’être aussi hauts et verts, encore plus verts je suis sûre, que ceux de la Creuse, na ), je me suis dit qu'il était temps que je vienne présenter ici ma requête.
Evidemment il s'agit du Scarabée d'Or d'Edgar Allan Poe.
Evidemment ça n'est pas à classer dans la catégorie bouddhiste d’importation, quoi qu’il y ait peut-être une certaine « ressemblance », un certain lien dû à ce caractère exotique présent dans toutes ces choses inaccessibles et lointaines dont nos rêves secrets s’animent, et certainement s’animeront encore pour longtemps. Quant à la notion bouddhiste qui pourrait y être reliée, je la situerais de par le seul fait que cela soit cher à mon cœur, sans en donner plus de détails.
Je sais qu’il vous faudra des mois pour vous installer, et je ne suis pas pressée. Comment le serais-je puisque
moi même, à Gennevilliers, je ne suis toujours pas vraiment "installée" ? Cela ne me dérange d’ailleurs pas plus que ça, et puis il m’est trop souvent arrivé de vouloir trop bien faire et de m’apercevoir alors que tout finissait par se figer. Et là, oui, je peux dire, j’ai eu à patienter, apprenant à mes dépens ô combien il était inutile de forcer, et ô combien fâcheuses les conséquences en étaient, manifestes longtemps après d’ailleurs. Une balance de Roberval aux poids alternatifs.
Alors bonne « installation », mes amitiés à ta femme, et je suis déjà sûre que le grand-petit est aux anges, et il me plaît à respirer qu’il se prépare dans sa tête quelque projet d’aventure dans les sous-bois alentours. …
A bientôt,
Valérie,
Ma chère Véa,
c'est avec grande joie que je satisfairai à ta requête. Certes ce n'est qu'en décembre que l'atelier sera fonctionnel de nouveau, mais Sandrine te le confirmera, il me faut beaucoup de temps avant de me mettre à un travail.
Il faut que l'image du volume se fasse claire dans mon esprit, il faut que je me soit repassé le film des techniques à utiliser, et bref, que tout ça fermente jusqu'à ce que je bouillonne de passion.
Une fois le bon moment arrivé, en général la réalisation est très rapide, vient ensuite un temps de finition qui est, en général, long aussi.
Tout ça pour dire que je veux bien commencer tout de suite à mariner sur le "Scarabée d'Or d'Edgar Allan Poe". A cet effet, si tu as la moindre info là-dessus, n'hésite pas : envoie.
De mon côté je vais faire une recherche sur le net.
Passes le bonjour à mon compatriote, ton mari.
Bises.
Hou la la...je suis bien content qu'il n'y ait pas eut trop de tournants lorsqu' Aline conduisait et que l'adage machiste: "femme au volant, mort au tournant" ne se réalisa point !!!!!!
Et que vous ne rouliez pas en Renault:" part en renault...reviens en vélo!"
Sinon...pour la lourdeur masculine...je suis solidaire ! Et en matière artistique...elle se confirme en la personne du sieur Tenryu à ce que je vois. La pauvre Valérie n'est pas prés de voire son scarabé d'or figé dans la matière phylosophale (zut, y a pas de smiley dans ton blog ) !
C'est pas dans ce bouquin qu'il est écrit que depuis la nuit des temps, dans le désert égyptien, à l'aube, le scarabé se retourne sur le dos pour recevoir la rosée du matin qui l' abreuvera toute la journée sous le sable ?
Bon aménagement de vos vies mes amis.
stef
Ah oui, des smileys, il a raison Stef.
Voilà c'est rajouté
éh oh !, déjà qu'on passe pour des extra-terrestres aux yeux du monde pour avoir fait le choix de vivre ici, faudrait pas non plus la jouer trop voyage spatial, hein
Enfin bon, ça va pour cette fois
En même temps, moi à votre place le slogan
"La Creuse : l'hyper-espace"
je tenterais de le rendre au Conseil général
Non, non, Jean-Noël, je te rassure, c'est bien l'agglomération qu'on a quittée qui est l'extra-terre, et le voyage n'a été qu'un sain retour au plancher des vaches. Tu ne peux pas savoir comme je suis bien depuis qu'on est arrivés.
D'ailleurs, en côtoyant les Creusois, je suis soulagé d'enfin rencontrer des gens sans hypocrysie, dénués de fausses manières. Ca laisse beaucoup d'espace pour être soi-même. J'ai l'impression que pas mal de choses que j'ai lues sur les Creusois sont fausses. Sauf le texte ancien que j'ai adoré, sur ton blog.
Quant au Conseil Général, méfies-toi, tu pourrais me donner des idées, moi qui suis un peu trop farceur